Les études neuro-scientifiques dans la méditation de « pleine conscience » ont confirmé l’existence de modifications anatomiques et fonctionnelles à long terme chez les méditants expérimentés, comme l’augmentation de l’épaisseur de certaines zones du cortex (ce qui signifie un rajeunissement du cerveau), ainsi qu’un renforcement de certaines connectivités cérébrales.
À partir de là, il a tiré une leçon de vie pratique, qui n’est autre qu’une psychothérapie, c’est-à-dire un entraînement mental que chacun peut suivre soi-même, et en recueillir les bénéfices. Il s’agit d’une véritable démarche scientifique, et c’est pour cela que l’on découvre aujourd’hui les liens étroits entre le bouddhisme et la psychologie moderne, relayée par les neurosciences.
En effet, les neurosciences, apparues seulement au début du siècle dernier, ont fait des pas de géant en quelques dizaines d’années, grâce aux progrès de l’imagerie médicale et des explorations fonctionnelles, et ont permis de mieux comprendre le fonctionnement du cerveau. Les études neuro-scientifiques dans la méditation de « pleine conscience » ont confirmé l’existence de modifications anatomiques et fonctionnelles à long terme chez les méditants expérimentés, comme l’augmentation de l’épaisseur de certaines zones du cortex (ce qui signifie un rajeunissement du cerveau), ainsi qu’un renforcement de certaines connectivités cérébrales, agissant aussi bien sur les fonctions affectives que cognitives.
De plus, on arrive aujourd’hui à expliquer comment agit la méditation : en fixant l’attention sur ce que l’on perçoit à l’instant présent (ce que le Bouddha appelait la « juste attention », samma-sati), on fait disparaître le « vagabondage mental », où l’esprit est entraîné par l’imagination, dans le passé et le futur. Or, un excès de vagabondage mental est souvent source d’anxiété et de troubles de l’humeur, si bien qu’en le chassant régulièrement, la « pleine conscience » permet de rétablir le calme et la sérénité.