La crise du Covid-19 a mis en évidence la fragilité de nos économies mondialisées et la nécessité de repenser leur organisation. Les États et les entreprises ont pris conscience qu’ils ne pouvaient plus dépendre, pour satisfaire leurs besoins essentiels, de chaînes d’approvisionnement mondiales qui peuvent s’enrayer. Qu’il n’était pas sage de dépendre de produits venant de l’autre bout du monde. Une telle dépendance fragilise les communautés locales tout en contribuant à accélérer la crise climatique.
Le World localization day, qui se tiendra en ligne le 21 juin, vise à promouvoir la relocalisation et les alternatives locales. À encourager les consommateurs à privilégier les commerces locaux, les agriculteurs et les marchés locaux. Il s’agit aussi, souligne le communiqué de presse, de permettre à l’argent d’irriguer les communautés locales de manière à soutenir les PME qui font vivre les territoires. Développer l’économie locale, c’est aussi réduire la pollution et les émissions de gaz à effet de serre à une époque où le réchauffement climatique constitue une des plus graves menaces qui pèsent sur notre monde. Porté par l’activiste et ancien Prix Nobel alternatif Helena Norberg-Hodge, avec l’appui de son ONG Local Futures, l’événement, qui se tiendra entièrement en ligne, se composera d’interventions et d’interviews de personnalités comme Joanna Macy, Vandana Shiva, Charles Eisenstein, Russel Brand et Annie Lennox. Des projections de films, intermèdes musicaux et comiques, émailleront la programmation.