Le Réseau international des bouddhistes engagés (INEB) parraine un atelier de formation en personne pour les soignants bouddhistes sous le thème « Concepts et pratiques de l’aumônerie », qui se tiendra en Thaïlande du 29 septembre au 1er octobre.
L’événement de trois jours est coparrainé par le Groupe de travail international sur la psychothérapie et l’aumônerie bouddhistes (IBPC), basé au Japon, et coordonné en coopération avec le Réseau japonais des bouddhistes engagés (JNEB), et se déroulera dans les jardins luxuriants de l’INEB. Retraite et campus de formation de Wongansit Ashram juste à l’extérieur de Bangkok.
« Cet atelier de trois jours présentera les principes de l’aumônerie bouddhiste et offrira également certaines compétences et pratiques clés pour permettre aux praticiens engagés (ordonnés ou laïcs) de servir de soignants pour ceux qui connaissent la grande variété de souffrances dans la société d’aujourd’hui », coordinateur Jonathan Watts du réseau japonais des bouddhistes engagés a expliqué dans une annonce vue par BDG. « Une grande partie de cette souffrance apparaît sous forme de dépression, de mauvaise santé mentale et d’idées suicidaires, mais émerge de traumatismes associés au stress lié aux études et au travail, à l’identité de genre et sexuelle, aux traumatismes familiaux, à la violence sociale, aux accidents tragiques, etc. L’atelier sera dirigé par une équipe du Groupe de travail international sur la psychothérapie bouddhiste et l’aumônerie, qui possède une vaste expérience dans l’enseignement et la formation d’aumôniers bouddhistes.
L’IBPC est une assemblée d’aumôniers bouddhistes, de psychothérapeutes bouddhistes et d’activistes bouddhistes engagés dans la résolution d’une grande variété de problèmes de santé mentale. Le groupe a été formé par des bouddhistes engagés qui travaillaient pour faire face à l’épidémie de suicide au Japon. En 2017, le groupe a commencé à créer des événements internationaux pour les bouddhistes en Asie et en Occident, poursuivant une compréhension plus profonde des problèmes de santé mentale et pour soutenir ceux qui s’occupent de la souffrance.
Bien que la participation à l’événement ait été limitée à 40 personnes, la priorité sera donnée aux participants potentiels d’Asie du Sud et du Sud-Est, l’accent étant mis sur l’équilibre entre les sexes. Les participants ne sont pas tenus d’être des moines ordonnés, mais les non-monastiques doivent être des pratiquants bouddhistes laïcs engagés qui peuvent démontrer un niveau d’engagement à travailler dans le domaine des soins compatissants et de l’aumônerie.
Le programme de l’atelier sera dirigé par : Elaine Yuen (États-Unis), anciennement professeure associée d’études religieuses et présidente du programme de maîtrise en théologie à l’Université Naropa à Boulder, Colorado ; Jinji Eika Willingham (États-Unis), psychothérapeute clinicien et aumônier bouddhiste en pratique privée ; Nida Shaikh (Inde), est une praticienne en santé mentale titulaire d’une maîtrise en psychologie clinique et d’un diplôme d’études supérieures en Mahayana appliquée et en psychologie et éthique bouddhistes ; le révérend Gustav Ericsson (Suède), prêtre chrétien de l’Église luthérienne qui a servi comme prêtre dans un hôpital et dans un hospice de soins palliatifs ; et Jonathan Watts (USA/Japon) un activiste bouddhiste engagé qui a aidé à développer le premier programme de formation d’aumônerie bouddhiste au Japon.
« Les aumôniers sont des auditeurs et des guides compatissants pour ceux qui souffrent et apportent la paix et un sens à leurs difficultés. Cette approche nécessite souvent un recyclage de compétences qui sont différentes des rôles religieux plus traditionnels en tant que prédicateur et enseignant de la vérité », a observé Watts.
« L’aumônerie bouddhiste est devenue particulièrement pertinente et de plus en plus populaire ces dernières années parce que les pratiques de méditation et de pleine conscience servent d’outils importants dans la transformation de prédicateur en auditeur profond. La pratique de la méditation inspire et habilite l’aumônier à transformer le Dharma qu’il a appris dans son esprit en un soin compatissant dans son cœur. Cela aide également à développer une puissante présence incarnée pour accompagner et témoigner de la souffrance des autres.
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Le Réseau international des bouddhistes engagés (INEB) est un réseau mondial d’individus et d’organisations qui s’engagent à promouvoir et à œuvrer pour la justice sociale, la durabilité environnementale et la paix mondiale. L’INEB a été créée en 1989 par le célèbre érudit et militant bouddhiste, le professeur Sulak Sivaraksa, et un groupe de dirigeants bouddhistes cherchant à appliquer les enseignements et les principes bouddhistes aux problèmes sociaux et politiques contemporains. Grâce à son réseau mondial, l’INEB s’efforce de promouvoir la compréhension, la coopération et la connexion entre les groupes inter-bouddhistes et interreligieux, et de traiter activement les problèmes mondiaux urgents tels que les droits de l’homme, la résolution des conflits et les crises environnementales.
L’INEB souligne l’importance de développer une approche éthique basée sur le Dharma pour son travail et encourage les membres à travailler en collaboration et dans le respect avec les individus et les organisations sur la base de valeurs et d’aspirations partagées. Le réseau défend également l’importance de la durabilité environnementale et de l’utilisation responsable des ressources naturelles, et a promu les pratiques de développement durable dans diverses communautés.