On attendait Nelson Mandela, Mikhaïl Gorbatchev, Vaclav Havel ou les dissidents tchécoslovaques… Ce fut finalement le Dalaï-Lama qui reçut le prix Nobel de la Paix. En effet, ce 5 octobre 1989, à Oslo, le chef spirituel des Tibétains, exilé depuis sa fuite de Lhassa en mars 1959, était récompensé pour sa lutte non-violente en faveur de l’indépendance de son pays. Par ce geste, le Comité Nobel entendait à la fois célébrer le trentième anniversaire de la répression chinoise au Tibet, mais aussi le combat altruiste du Dalaï-Lama en faveur de la paix dans le monde. Au cours de la conférence de presse, le XIVe Dalaï-Lama, Tenzin Gyatso, déclara que « les Tibétains font face aujourd’hui à une réelle possibilité d’élimination et en tant que peuple et en tant que nation ». Le monde entier, à l’exception de Pékin qui fit part de son « indignation », salua cette distinction, qui allait changer durablement la perception du bouddhisme en Occident. Aujourd’hui, le Tibet est toujours sous occupation chinoise.
Henry Oudin est un érudit du bouddhisme, un aventurier spirituel et un journaliste. Il est un chercheur passionné des profondeurs de la sagesse bouddhiste, et voyage régulièrement pour en apprendre davantage sur le bouddhisme et les cultures spirituelles. En partageant ses connaissances et ses expériences de vie sur Bouddha News, Henry espère inspirer les autres à embrasser des modes de vie plus spirituels et plus conscients.