La bienveillance qui est au cœur du bouddhisme est, ici, racontée avec tant d’enthousiasme, de légèreté et d’humour que nous découvrons à quel point la bienveillance est une arme absolue puisqu’elle désarme.
Didier Van Cauwelaert se dévoile en évoquant son enfance, sa jeunesse et ses rêves à travers le prisme de la bienveillance. Elle est au cœur de sa vie et semble l’avoir façonné, révélé. Ses histoires, toujours surprenantes, nous montrent les détours qu’elle peut emprunter tout en nous remettant en chemin. Car, selon lui, elle seule encourage, sauve, redonne de la force de l’élan, une confiance en l’homme.
Il raconte comment il suffit d’un geste bienveillant, d’un mot doux, tendre, d’un cadeau inattendu, d’un sourire gratuit, de la main d’un inconnu pour que la vie se dévoile sous son jour le plus magique. Le père de l’auteur soutient que notre différence est notre trésor, on comprend à travers ces pages qu’elle l’est surtout quand elle est nourrie d’amour.
On referme ce livre avec la sensation d’avoir reçu un peu de miel sur le cœur, avec un plus d’espoir en l’homme et la conviction que nous pouvons nous aussi désarmer nos peurs, nos colères et notre solitude par la bienveillance. Nous ressentons qu’elle est la dignité de l’homme. Didier Van Cauwelaert achève en effet son ouvrage sur ces mots essentiels : « Même dans les circonstances les plus cruelles, quand à nos yeux elle paraît violée, abrogée, caduque, la bienveillance demeure la loi qui gouverne nos destins ».