Les attaques inadmissibles des militants du Hamas à Gaza contre des civils israéliens et le bombardement effroyable de la ville de Gaza par l’armée israélienne sont des coups durs portés à l’humanité. Il n’existe aucun moyen de mesurer ou de comparer le préjudice moral causé par le traumatisme intergénérationnel. Au moment où j’écris ces lignes, nous attendons une invasion terrestre imminente de Gaza – une tentative d’Israël d’extirper le Hamas en allant de maison en maison dans le désert bombardé qu’est devenu Gaza. Il est certain que cette invasion coûtera la vie à d’innombrables civils palestiniens, ainsi qu’à celle des jeunes troupes israéliennes. Et il n’existe pas de vision cohérente sur la façon dont ce conflit, qui dure depuis plusieurs décennies, se terminera, mais avec une destruction totale.
C’est de la folie.
La guerre est une folie.
Comme le prêchait Martin Luther King Jr. dans son sermon intitulé « Loving Your Enemies », à Montgomery, Alabama, en 1957 :
. . . la haine pour la haine ne fait qu’intensifier l’existence de la haine et du mal dans l’univers. . . . La personne forte est celle qui peut couper la chaîne de la haine, la chaîne du mal. . . et injecter dans la structure même de l’univers cet élément fort et puissant de l’amour.
En gardant ses paroles à l’esprit, je vous propose cette réflexion du Maître Zen Eihei Dogen. Que sa sagesse nous serve.