Refoulement

Cher Rinpoché,
J’ai 83 ans. Depuis toujours je suis dans cette spiritualité de… la connaissance de la connaissance pour la connaissance, d’apprendre à apprendre, de l’éveil pour la force de l’éveil, du non-jugement pour la liberté de mes pensées tant en moi que sur l’autre. Qui suis-je pour juger ? Que sais-je sur la vie, des pensées, des émois de l’autre ? Tout ce que je pourrais penser ne serait que projections de pensées de mes filtres/prisme déformant de pensées… Alors pourquoi suis-je tant refoulée ?

Vénérable Dagpo Rinpoché :

Au XIe siècle, Atisha, grand maître indien qui joua un rôle crucial dans la diffusion du bouddhisme au Tibet, souligna que le connaissable est infini et que comme notre vie humaine est brève, il vaut mieux aller à l’essentiel.

Selon le bouddhisme, l’essentiel est d’étudier notre esprit de manière à y repérer d’une part les facteurs qui sont susceptibles de nous perturber et de nous rendre malheureux, d’autre part les facteurs sources de sérénité et de bonheur. Ensuite, il reste à appliquer les méthodes appropriées pour empêcher les premiers de nous nuire, et en parallèle favoriser l’épanouissement des facteurs qui nous sont utiles et bénéfiques. En résumé, il s’agit de travailler sur notre esprit de manière à y remplacer l’ignorance par la sagesse, l’aversion par l’amour et la compassion, etc.

Je vous suggère donc d’étudier des textes bouddhistes sur ce sujet. Dans la multitude de livres à propos du bouddhisme, il faut bien sûr prendre soin de se référer à des ouvrages sérieux.

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