Confessions…

Cher Docteur,
Je ne suis pas bouddhiste, mais je m’intéresse à beaucoup à la spiritualité. Je suis chrétienne, mon petit-fils, lui, est partagé entre l’islam et la bible. Dois-je m’inquiéter de ce va-et-vient ? De même, il souffre d’une maladie incurable. Quelles réponses apporte le bouddhisme en terme de souffrance ?

Docteur Dinh Hy Trinh : Chère Madame,
De mon point de vue, toute religion est une psychothérapie. Peu importe qu’elle soit juive, chrétienne, musulmane, bouddhiste ou autre, l’essentiel est qu’elle apporte soulagement et espérance. C’est ce que votre fils est en train de rechercher, et je pense que vous n’avez nullement à vous en inquiéter (sauf s’il versait dans l’intégrisme, bien sûr !).

Ce que peut apporter plus particulièrement le bouddhisme, c’est l’enseignement pratique du Bouddha : la souffrance est un phénomène inhérent à l’existence, c’est à chacun de s’efforcer à en extirper les causes et de se soulager soi-même. Avec lucidité et persévérance, on arrive à diminuer sa souffrance, en la relativisant, en réalisant qu’elle est en fait insignifiante, dans un immense univers interdépendant et interconnecté.

Laisser un commentaire